Le canton de Genève a décrété l'urgence climatique et exprimé sa volonté de mettre en oeuvre, notamment, une transition écologique efficace. Il faut maintenant se donner les moyens de la réaliser rapidement, en tenant compte du contexte social qui a été chamboulé.

Un mot rapide sur le contexte : une bonne partie de la jeunesse a perdu les jobs qu'elle avait à disposition, contexte sanitaire oblige. Ainsi, il convient de leur proposer une nouvelle dynamique, de leur offrir la possibilité de se réaliser par un travail cohérent avec les enjeux actuels et d'impliquer ces acteurs sociaux, dès aujourd'hui, pour résoudre les problèmes actuels et à venir. De plus, les finances du canton étant mises à mal par les nombreuses mesures socio-professionnelles nécessaires en ces temps difficiles, il convient de réfléchir à une mutualisation des ressources pour créer une transition écologique faite par les genevois.e.s pour les genevois.e.s et à moindre coût.

Le projet proposé est relativement simple : utiliser les forces de travail que l’on a à disposition pour mettre en oeuvre cette transition à moindre coût et que ce processus soit inclusif et participatif.

Il s'agit donc de mettre en pratique certaines mesures du plan climat validé par le Conseil d'état et le Grand conseil, de créer un service écologique pour réaliser cette transition.

Cela se concrétise en deux temps : d'abord, la création d'un nouveau volet de “jobs jeunes“, avec comme objectif de réaliser les actions concrètes et simples à mettre en place sur le court terme, telles que des potagers urbains et participatifs, des toitures végétalisées, revégétaliser le centre-ville pour réduire les îlots de chaleur, la création de prairies sèches pour favoriser la biodiversité, la mise en place de vergers participatifs et communautaires, etc. La seconde forme, plus ambitieuse et à mettre en place à moyen terme, serait de créer un réel service écologique, qui serait une alternative aux 3 voies existantes de réalisations des obligations civico-militaires (armée, service civil, service PC). Ainsi, les jeunes sensibles aux thématiques environnementales pourraient s'identifier et s'inscrire dans cette 4ème voie, ce qui leur permettrait de mettre en oeuvre des projets pour la transition, sensibiliser d'autres jeunes avec des interventions dans les écoles, etc. En bref, mettre en place une structure qui fait défaut aujourd’hui, pour être en phase avec les enjeux environnementaux et de biodiversité.

In fine, cette proposition permet de réaliser à moindre coût la transition écologique, d'impliquer les jeunes sensibles à ces enjeux, de sensibiliser cette jeunesse aux thématiques qui constituent déjà une part importante de la gouvernance actuelle.

Une jeunesse pro-active, mettant en oeuvre les solutions pour que leur futur soit plus vert, moins gris et répondant enfin aux enjeux s'articulant autour de la biodiversité, du climat et de l'écologie.