L'artificialisation des sols empêche l'infiltration de l'eau et nous met en danger vis-à-vis des inondations. Le manque de terre et de végétaux impacte extrêmement négativement la biodiversité et la biomasse, notamment des insectes, mais aussi des gastéropodes, annélides, bactéries, archées, oiseaux, mammifères etc. De plus, des sols bien gérés permettent de stocker de la matière carbonée qui serait autrement relâchée dans l'atmosphère sous forme de dioxyde de carbone.
La végétation en général et les arbres en particulier permettent de faire baisser la température en ville de plusieurs degrés en faisant de l'ombre et surtout entranspirant, ce qui est crucial face au réchauffement climatique et à la multiplication des canicules.
De plus, l'extension urbaine doit être freinée: la population baisse, pourquoi la ville devrait-elle s'étendre? Nous devons protéger nos sols. Aussi, l'artificialisation des sols dans la ville doit être limitée, la densification doit s'accompagner de la préservation de nombreux espaces verts et les projets de parking doivent être limités.
Finalement, les pesticides de synthèse sont coresponsables de l'effondrement de nombreuses populations animales, mais aussi végétales, bactériennes, archéennes et fongiques. Il convient de s'en passer.