Quatre, c’est le nombre de langues officielles que possède la Suisse, autant dire qu’il n’est pas toujours facile de communiquer avec tous nos concitoyens. Cependant la Suisse a une solution et offre heureusement la possibilité de pouvoir apprendre une deuxième voir une troisième langue dans le cadre d’échanges linguistiques intercantonaux (ou pas forcément, nous pensons aussi aux cantons bilingues). De plus, au-delà de la langue, c’est aussi la découverte des aspects culturels primordiaux que peuvent permettre ce type de d’échange qui rendent l’expérience différente. À l’heure actuelle, nous, les jeunes, nous intéressons beaucoup à l’apprentissage des langues et sommes conscients que la connaissance de celles-ci peuvent jouer un rôle crucial dans notre avenir professionnel. C’est pourquoi en Suisse, il est important d’user de notre plurilinguisme comme une force et non comme une faiblesse. Me basant sur mon expérience personnelle, j’ai eu la chance de pouvoir bénéficier d’un programme d’échange intercantonal et pu apprendre la langue de Goethe (et de Heidi). Cependant j’ai trouvé que le processus de candidature était complexe et administrativement lourd autant pour l’Etat que pour les familles dû à son fonctionnement assez décentralisé où les cantons devaient se coordonner entre eux sans grande base de données nationale. De plus, ce type de programme offrait uniquement la possibilité de passer une année entière, ou un semestre uniquement ailleurs. De plus, je vois de plus en plus de familles et élèves qui utilisent Facebook ou d’autres réseaux sociaux pour trouver une famille d’accueil au lieu de passer par le programme officiel de l’Etat, ce qui n’est ni juste, ni vraiment rassurant. Mon souhait serait donc de créer une plateforme informatisée où les familles d’accueil peuvent se proposer, et les élèves peuvent postuler en choisissant la durée de leur séjour (deux semaines pendant les vacances scolaire, ou une année entière par exemple). De même s’il s’agit d’un échange réciproque ou uniquement l’accueil ou l’envoi d’une personne (comme actuellement). Plusieurs options pourraient être mises en place comme les hobbies des personnes, les animaux, etc. En parallèle cela permettrait aussi une meilleure communication du programme et en facilitant le processus, et en le rendant plus interactif cela attirerait probablement plus de personnes à se lancer dans l’aventure, ce qui serait sans aucun doute bénéfique à notre pays.