Mesures proposées :
- Encourager la population suisse à la réutilisation des récipients (par exemple campagnes de sensibilisations). Démontrer les avantages de la démarche par rapport au recyclage.
- Encourager et soutenir des démarches régionales et locales en collaboration avec les cantons et les communes (par exemple : mise en place d’essais pilotes, subventions ou crédits d’investissements sans intérêt pour des installations de lavage, les systèmes logistiques associés ou la fabrication des récipients).
- Mise en place de conditions cadres pour l’utilisation de récipients normalisés à l’échelle nationale (par exemple : bouteilles en verre, bocaux, boîte pour repas à l’emporter. Ces contenants devraient répondre aux besoins et contraintes des consommateurs, des producteurs et distributeurs, être robustes et réutilisables, garantir la sécurité sanitaire des usagers, être adaptés à leur contenu et leurs utilisations, impacter aussi peu que possible l’environnement dans leur processus de fabrication. Entre autres, il s’agira de créer le dialogue entre les différents acteurs de la chaîne de valeur. Le but étant d’amener des solutions pragmatiques, conviviales et durables.

Pourquoi c’est utile ?
- Pour que la démarche de réutilisation garde un sens pour l’environnement, les contenants devraient éviter des trajets à longues distances. Concrètement, cela revient à mettre en avant l’agriculture indigène et locale, en particulier les circuits courts et la vente avec peu ou pas d’intermédiaires. Des arrières-effets bénéfiques sur nos agriculteurs et leurs revenus sont tout à fait envisageable. D’autres part, des PME pourraient voir le jour et amélioreraient la qualité de notre tissu économique régionale. Des emplois permettant la réduction des émissions globales de gaz à effet de serre et mettant en avant l’économie circulaire seraient créés.

Rôles de la confédération
- Les acteurs privés parviennent difficilement à mettre en place ce genre de démarche. Il n’existe pas de conditions cadres claires pour la réutilisation. A ce jour, les coûts de transports et de fabrication des contenants sont plutôt faibles contrairement à la main d’œuvre indigène. De nouveaux acteurs peinent à s’y retrouver économiquement ; la démarche n’est pas encore rentable.
- La nécessité d’agir pour le bien commun ne fait aucun doute. D’ailleurs, cette réalité économique va évoluer favorablement en raison de la raréfaction inévitable des ressources naturelles limitées de notre planète. Il est temps de prendre nos responsabilités pour limiter le changement climatique.
Objectifs de la démarche :
- Soutenir et encourager les circuits courts (production agricole locale), augmenter la sécurité et la résilience des systèmes alimentaires en suisse.
- Créer des emplois avec des retombées positives pour l’environnement et l’économie régionale
- Réduire la production et les volumes de déchets, limiter l’exportation de ces déchets à l’étranger
- Réduire les émissions de CO2 en économisant de l’énergie
- Favoriser l’économie circulaire
- Faire de la suisse une pionnière dans le domaine de la réutilisation